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Bernard Testemale

bernard collodion
Bernard Testemale French collodion expert photographer

Bernard Testemale was born in 1958 in the small town of Soustons on the Southwestern coastline of France. A keen surfer from a young age, Bernard Testemale has been fascinated by photography after receiving his first camera in his early teens. Never intending to make a career out his two big passions, he dove into the world of professional photography rather accidentally in the early 1990s. A regular contributor to various surf and travel magazines, Bernard Testemale has become a worldwide renowned reference in surf photography in the past decades.

Bernard Testemale est né en 1958 dans la petite cité balnéaire de Soustons dans les Landes (40). Il découvre le surf dès son plus jeune âge. Bernard Testemale est fasciné par la photographie depuis qu’il a reçu, enfant, un appareil photo pour présent. Voyageur dans l’âme il exercera divers métiers qui lui feront découvrir de nombreux pays sur les 5 continents. C’est au début des années 90, lors de l’explosion de l’image du surf, qu’il plonge dans le monde de la photographie professionnelle. Contributeur régulier des principaux magazines de surf et de voyages, Bernard Testemale est devenu une référence mondiale de la photo de surf des dernières décennies. Si en 2000 Bernard Testemale signe les premières couvertures de magazines avec le procédé du numérique tout juste naissant, aujourd’hui c’est le chemin inverse qui l’attire et parallèlement à son travail, il explore l ‘univers des procédés anciens pour revenir aux sources de la photographie du XIXème siècle.

ART OF RIDE PROJECT

Pour Bernard Testemale  ce seul mot « RIDE » ou “RIDER »  résume a lui seul l’esprit de liberté qui lui est cher. Intégralement réalisée au collodion, un procédé photographique complexe inventé au milieu du 19ème siècle et
tirées sur des plaques de metal  (ferrotypes) ou de verre ( ambrotypes), ces prises de vues en noir et blanc aux nuances infinies, provoquent un flash-back immédiat dans le passé et libèrent une charge émotionnelle aussi unique qu’imprévisible. 
Créer une pièce intemporelle d’une grande intensité avec pour sujet un moteur ou un personnage  est un véritable challenge devenu passion ,nous sommes ici a la croisée des chemins entre peinture, sculpture  et photographie.Travailler au collodion nécessite d’acquérir un bagage technique conséquent, d’avoir des notions de
chimie et de maîtriser les nombreux aléas (lumière, température) qui peuvent anéantir l’image. Chaque
photographie requiert du temps et de la patience de la part du photographe comme de son modèle. De
ces heures de travail laborieux, le photographe n’a aucune garantie de succès mais les petites
imperfections et le résultat très imprévisible du tirage font le charme de ces pièces d’art uniques et
intemporelles. « C’est une sorte de retour en arrière » explique Bernard Testemale. « Le collodion nous
ramène aux origines de la photographie ».

For Bernard Testemale, the word ‘Ride’ or ‘Rider’ sums up the spirit of freedom that drives his work. Entirely created in collodion – a complex photographic process dating to the mid-19th century – and embedded onto metal plates (tintypes or ferrotypes) or glass (ambrotypes), these infinitely nuanced black and white images trigger an immediate flashback and unleash an emotional electricity as unique as it is unexpected.

To create timeless pieces of great intensity with only an engine or a face is a challenge and a passion, existing somewhere at the crossroads of painting, sculpture and photography.

Working with collodion requires a mountain of equipment, a keen understanding of chemistry and the mastery of countless technical factors that can destroy an image. Each photograph requires as much time and patience on the part of the photographer as the subject. Of these hours of laborious work, the photographer has no guarantee of success, but the little imperfections and the unpredictability of the final print are the charm of these unique and timeless artworks. “This is a sort of return to the past,” explains Testemale, “Collodion takes us back to the origins of photography.”